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Le terme garage est un nom masculin singulier dont le sens diffère selon le contexte :
Le garage bois est un local attaché au logement et construit entièrement ou en majorité avec du bois. Sa fonction principale est la protection des véhicules contre le vol, les actions malveillantes et les intempéries. Contrairement à d’autres constructions (abris de jardins…), le garage bois est monté avec ou sans plancher. Le garage bois se présente sous 2 formes :
L’utilisation du bois comme matériau de construction remonte au néolithique (5 000 ans avant JC). Les premiers hommes sédentaires ont choisi le bois pour construire leurs abris. Voulant conserver leurs sépultures, les pharaons de l’Egypte ancienne (VIème –Vème siècle avant JC) ont fabriqué des sarcophages en bois pour leurs momies (corps embaumés). Les romains avaient construit les premières maisons à colombage formées par une structure en bois (sablières, poteaux, décharges, tournisses) et des murs remplis de briques crues, de torchis ou de plâtre). Cette technique s’est ensuite répandue dans le reste de l’Europe du VIème jusqu’à la fin du XIXème siècle avec des améliorations successives.
En France, après la guerre de cent Ans (1337-1453), les « maisons gothiques » étaient construites avec des étages en « encorbellement ». De nos jours, les maisons à colombage d’Alsace, de Normandie, de Bretagne (Tréguier, Morlaix…), des Landes et de Troyes (Aube, Champagne-Ardenne) font partie du patrimoine architectural de la Renaissance pour toute l’Europe. Il n’était bien sûr pas question à cette époque de garage bois – définition.
La construction du garage bois remonte aux débuts du XXème siècle (après la 1ère guerre mondiale) avec l’avènement de l’automobile. On constate ainsi l’apparition de plusieurs garages pour l’exposition (Salons…) et la commercialisation de la « Dame Auto » au Grand Palais à Paris, à l’initiative des constructeurs (Peugeot, Citroën, Renault). Les classes aisées commencent à équiper leurs habitations de garages privés en bois pour protéger leurs véhicules malgré la crise des années trente. Selon les recherches du service du patrimoine culturel de la Seine-Saint-Denis, une scierie et une parqueterie relevant de l’Entreprise Mathieu furent crées à Aubervilliers en 1918. Elles fonctionnaient avec une machine à vapeur et un groupe électrogène. Leur approvisionnement en bois se faisait par le canal de Saint-Denis (voie navigable).
Après 1945, le rythme des constructions en bois avait connu un ralentissement. Plusieurs facteurs ont favorisé le béton : la crise d’après-guerre (baisse de revenu. . .), le besoin de reconstruire, le souci d’augmenter l’espace habitable et la nouvelle mode (bois voulait dire antique face au béton, matériau moderne). Depuis les années 1980/1990, de nouveaux facteurs sont intervenus. La montée des coûts de la facture énergétique après les 2 chocs pétroliers (1973 et 1979), l’augmentation des émissions de G.E.S (gaz à effet de serre) et leurs effets négatifs sur l’environnement, la recherche d’une meilleure qualité de vie (esthétique, retour à la nature, développement durable…) expliquent l’engouement actuel pour le bois.
En Amérique du Nord et dans les pays scandinaves, 95% des logements individuels sont aujourd’hui construits en bois. Les chaînes de fabrication de garages bois deviennent totalement informatisées, de la conception du produit jusqu’à la finition. La numérisation appliquée à l’industrie du bois améliore la qualité et diversifie les produits selon les goûts de la clientèle.
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