Matelas - description et usages

Définition, historique et description du matelas


Définition du matelas


Un matelas est une sorte de coussin sur lequel les hommes s’allongent et dorment. L’origine étymologique du mot est arabe. Le mot matelas est issu du mot arabe matrah qui signifie « coussin, tapis » dérivé de la racine de tahara « jeter ».

Cette évolution sémantique vient du fait que les coussins et les tapis étaient jetés au sol à l’endroit où on désirait s’asseoir ou se reposer. Les Occidentaux ont rapporté ce terme en Europe à l’époque des Croisades. Si on trouve des types de matelas dès les civilisations antiques il a subi bien des transformations pour finalement revêtir la forme actuelle sous laquelle nous le connaissons.

Historique du matelas


Dans bien des civilisations les hommes dormaient à même le sol recouvrant celui-ci de branchages ou de feuilles. Ainsi les Égyptiens se confectionnaient-ils des couches en feuilles de palmiers disposés dans les maisons. Les Perses quant à eux utilisaient déjà des matelas à eau fait de peaux de chèvres cousues. Cet usage est prouvé dès 3600 avant notre ère.

À Rome, on fabriquait des matelas à base de crin, de laine, de paille ou de plumes tassés dans des sacs de coton. Les Gaulois auraient été les premiers, d’après l’encyclopédie Histoire Naturelle de Pline, à confectionner des matelas en laine. À la Renaissance les matelas sont faits à partir d’écorces ou de paille, plus rarement de plumes et recouverts de tissus comme du satin ou de la soie. À partir du 16eme siècle les matelas en plume et en paille sont installés sur des structures de lattes de bois et attachés avec de la corde ou des liens de cuir.

Ce n’est qu’à partir du milieu du 18eme siècle que les matelas commencent à ressembler à ceux que nous utilisons aujourd’hui. Ils sont composés de diverses fibres naturelles comme les fibres de noix de coco, du crin de cheval. Leurs couvertures est faite de laine ou de coton et l’ensemble est bordé, cousu et boutonné.

Le premier matelas à ressort est breveté en 1855 aux États-Unis dans le Massachusetts. Mais ils ne seront véritablement commercialisés que dans les années 1870 par Zalman Simmons dont la société est installée dans le Wisconsin. C’est également au sein de sa compagnie que seront inventés, en 1900, les premiers ressorts ensachés. On pourra noter que les premiers sommiers apparaissent à la fin du 19eme siècle augmentant le confort des matelas.

En 1929, la société Dunlopillo introduit les matelas en latex. Dans les années qui suivent les matelas et sommiers sont alors composés de matières synthétiques et se diffusent très largement. Les futons font leur apparition en Amérique du Nord dans les années 1940 tandis que les premiers matelas en mousse se vendent à partir des années 1950. Depuis les innovations se succèdent, et tant par la forme – apparition des tailles « Queen et King size », du lit électrique inventé par Howard Hughes… – que par la structure – développement des matelas à eau, à air… ou du matelas à mousse de mémoire – le matelas continue sa transformation.

Description du matelas


Un matelas est en général composé de deux parties. Le garnissage qui recouvre la suspension et qui a pour fonction le confort et l’accueil du dormeur. La suspension est là pour le soutien anatomique du dormeur. Elle permet à la colonne vertébrale de rester droite afin que les muscles du dos se relâchent.

Idéalement un matelas doit être constitué d’un élément principal qui assure le soutien homogène du corps. La fermeté du matelas dépend de cet élément, la suspension, et doit être choisi en fonction de la morphologie de chacun. Le garnissage doit être moelleux et peut être en laine, coton, mousse, latex, ou même soie. Pour certains matelas le soutien est réalisé par des ressorts. L’ensemble est recouvert d’un coutil piqué profondément afin d’être solide.

Un matelas doit également être traité pour répondre aux conditions d’hygiène. Ainsi faut-il qu’il reçoive un traitement antibactérien et anti-acariens. Ces deux traitements s’accompagnent également de mesures anallergiques et anti-moisissures.

Les catégories de matelas


Le Matelas à ressorts


Généralités


Commençons par nous intéresser à la suspension en ressort. Cette suspension est composée de spirales d’acier installées dans l’épaisseur du matelas. Pour connaître la qualité d’un matelas à ressorts deux paramètres sont à étudier, le nombre de ressorts et le diamètre du fil d’acier.

Ces deux indicateurs nous renseignent donc sur la qualité mais aussi la fermeté du matelas. Le nombre de ressort est variant. Il fluctue selon le type de ressort utilisé mais pour un matelas standard soit de 140 sur 190 cm nous savons qu’il faut au minimum 300 ressorts. Quant au diamètre du fil d’acier, c’est la largeur qui nous intéresse. Plus celle-ci est large et plus le matelas sera ferme.

Les Différents types de matelas à ressorts


Il existe plusieurs types de matelas à ressorts. Le matelas à ressorts biconiques est composé de ressorts en forme de spirale. Les ressorts sont attachés aux autres ressorts par des fils d’acier et sont environ 300. La suspension des matelas à ressorts multispires est composée d’un seul fil d’acier tricoté en spirale. Ce type de suspension procure un soutien plus homogène que dans le cas d’un matelas à ressorts biconiques. Il est par ailleurs fabriqué avec une quantité plus importante de ressorts. On en dénombre entre 600 et 2000 par matelas.

Le matelas à ressorts ensachés né en 1900 au sein de la Simmons Bedding Company – compagnie fondée par Zalman Simmons inventeur et le premier à avoir commercialisé le matelas ressort en 1870 – présente lui aussi un autre visage. Cette technologie propose une suspension où chaque ressort est emballé séparément avec du tissu. Ainsi pour un matelas de taille standard il faudra compter entre 400 et 1200 ressorts ensachés. Plus le nombre de ressort est important plus la suspension offre un soutien ferme. De plus l’indépendance de couchage est importante pour ce type de matelas. En effet cette technologie permet d’atténuer les sensations ressenties lorsque la personne qui dort à vos côtés bouge.

Les prix des matelas à ressorts sont en général assez élevés. Pour un matelas utilisant une technologie biconique, il vous faudra compter entre 300 et 600 €. Les matelas multispire qui représentent des matelas milieux de gamme sont vendus entre 600 et 800€. Et si vous souhaitez investir dans un matelas à ressorts ensachés, les prix sont généralement compris entre 800 et 1100€.

Les étapes de la fabrication d’un matelas à ressorts


La première étape consiste dans le piquage du tissu. Plusieurs couches de mousses et/ou de fibres sont introduites dans la piqueuse qui à l’aide de ses différentes aiguilles coud l’ensemble des couches. Le tissu obtenu est mis en rouleaux. Afin de tailler des panneaux de tailles variées, on envoie ces rouleaux au découpage.

L’étape suivante est le montage. Sur une table spéciale on installe une unité de ressorts recouverte de feutre. Cette épaisseur de feutre a pour mission d’empêcher la garniture de pénétrer dans les ressorts. On place ensuite diverses épaisseurs de garnitures (ou bourre) telles que des fibres de polyester, du coton, de la mousse etc. sur la couche de feutre. Plus la bourre est dense plus le confort est optimal. Puis le panneau de tissu est posé sur l’ensemble et maintenu en place par des agrafes disposées sur les côtés. On recommence le même processus sur l’autre côté du matelas.

L’ultime étape consiste en la fermeture du matelas. C’est sans doute l’étape la plus compliquée de l’ensemble de la fabrication d’un matelas. L’ouvrier responsable de la fermeture doit savoir manipuler une machine spécifique tout en marchant à reculons afin de coudre la bande de coté au panneau du dessus. Il faut également réitérer la manœuvre pour le second côté. La fabrication du matelas est alors arrivée à son terme.

Les Matelas en mousse


Les Caractéristiques des matelas mousse


Il existe différentes variétés de mousse dont l’élément distinctif est la densité. Plus la densité est importante plus le matelas gagne en fermeté. Mais en règle générale la mousse est une matière qui épouse très bien les formes du corps et qui propose un bon maintien.

On peut dégager une fourchette de densité pour les matelas en mousse qui correspond au soutien souhaité. Pour un soutien souple, une densité de 20 kg/m³ à 25 kg/m³ suffit. Adeptes d’un soutien équilibré ou mi-ferme, une densité supérieure est nécessaire, entre 25 kg/m³ et 35 kg/m³. Si vous désirez un soutien ferme, la densité nécessaire commence à partir de 35 kg/m³ jusqu’à 50 kg/m³. Et si enfin vous ne supportez qu’un soutien très ferme il faudra vous orienter vers des matelas qui présentent une densité d’au moins 50 kg/m.

Les Différentes familles de matelas mousse


Les Mousses de polyéther et polyuréthane

Ces matelas sont fabriqués avec de la mousse synthétique. On peut dénombrer trois principales familles. La première famille est la mousse polyéther. Elle est de faible densité et propose un soutien souple.

La deuxième famille de mousse est celle en polyuréthane. Les matelas fabriqués avec cette mousse ont une densité supérieure à 25 kg/m³. Ce type de mousse est également appelée mousse haute-résilience. Ce qui signifie qu’elle reprend sa forme initiale une fois la fin de la pression exercée dessus. Ces mousses présentent plusieurs densités. Plus celle-ci est grande, plus le matelas est ferme et solide. Ces mousses sont donc présentes dans des matelas de qualité supérieure dont les vies seront plus longues que ceux en mousse polyéther.

La Mousse viscoélastique

Historique de la mousse viscoélastique

La technologie de la mousse viscoélastique a été mise au point par la NASA dans les années 1970. Elle a été conçue initialement pour protéger les astronautes de la force G au moment des décollages et des entrées dans l’atmosphère. L’idée était de concevoir un matériau capable de garder sa structure tout en épousant les formes des astronautes. A donc été conçu un matériau capable même après avoir subi autant de pression de revenir à sa forme initiale.

La mousse à mémoire de forme venait d’être inventée. Ces propriétés étaient également de réduire les tensions musculaires et de s’adapter aux mouvements du corps y compris en apesanteur. Cette découverte a intéressé Fagerdala®, un fabricant de mousse suédois. Au début des années 1980, il commence à faire des recherches sur cette mousse viscoélastique pour la perfectionner et en faire un produit de consommation de masse. En 1991, Tempur Pedic©, fabricant de matelas, toujours en Suède, introduit cette mousse dans ces matelas. C’est un énorme succès. Et en 1992, ce produit est commercialisé en Amérique du nord. Depuis cette mousse est vendue à peu près partout dans le monde.

Caractéristiques de la mousse viscoélastique

La densité de la mousse viscoélastique est très élevée puisqu’elle est supérieure à 50 kg/m³. Cette mousse « à mémoire de forme » présente les mêmes qualités que le matériau conçu initialement pour les astronautes. Elle prend la forme du corps, s’adapte à ses mouvements et ce faisant réduit les tensions musculaires.

Cette mousse est thermosensible, c'est donc pour cela qu'elle moule à merveille les formes du corps. Elle est, de par sa structure moléculaire, dotée d'alvéoles d'une grande élasticité. Cela permet de maintenir une température uniforme dans le matelas. Certains matelas sont même conçus avec des canaux d’irrigation sur les côtés afin d’évacuer une éventuelle humidité. Elle est donc la meilleure mousse disponible sur le marché.

Les Bienfaits de la mousse viscoélastique

Pour préciser les caractéristiques de la mousse viscoélastique évoquées plus haut nous ajouterons qu’elle réduit les pressions sur articulations sollicités pendant le sommeil. Ainsi une personne qui dort sur le flanc met beaucoup de pression sur ses épaules et ses hanches, une personne dormant sur le ventre sur son cou, et ceux dormant sur le dos, sur le bas du dos et du sacrum. La mousse viscoélastique contourne donc les convexités et les concavités du corps humain et procure une plus grande qualité de sommeil.

Par ailleurs cette mousse est également  hypoallergénique, anti-acarienne, anti-moisissure, et parfois antimicrobienne et antifongique. C’est notamment pour ses raisons que le corps médical a adopté ce produit. Mais elle est également très appréciée pour son aide dans le cas de patients ayant des problèmes tissulaires comme des plaies. De plus, dans un matelas, elle offre un soutien très ferme et idéal, pour aligner les colonnes vertébrales à la perfection.

Procédés de fabrication et qualité des matelas en mousse viscoélastique

Le procédé de fabrication de la mousse viscoélastique est basé sur un mélange de résine à base de polyuréthane à laquelle on ajoute certains produits chimiques non toxiques. Cela permet d'augmenter son poids et sa densité. On obtient alors une mousse non toxique, la mousse viscoélastique.

Pour s’assurer de la qualité d’un matelas en mousse viscoélastique l’un des repères est une bonne densité, soit pas moins de 50 kg/m³. Un autre repère est l’épaisseur qui doit être au minimum de 8 cm en surface. Cette épaisseur garantit une répartition homogène du corps sur la mousse. Par ailleurs plus vous êtes lourd et plus vous imprégnez la mousse. Cela demande donc plus de mousse pour épouser la structure de votre corps. 

Les Matelas en latex


Historique du latex


Le latex est issu de l’arbre à caoutchouc, l'hévéa brasiliensis. Le latex est au cœur de l’arbre, dans l’écorce et dans les vaisseaux de l’arbre. Lorsque l’on coupe cet arbre on obtient le latex qui est recueilli, conservé et stabilisé. L'hévéa brasiliensis a été découvert dans le bassin amazonien. On dénombre onze espèces d’hévéa. L’hévéa brasiliensis appartient à la famille des Euphorbiaceae dont la production de latex est une des caractéristiques distinctives.

Le commerce de caoutchouc a tout d’abord été un des fleurons de l’économie brésilienne représentant 40% de ses revenus d’exportation. Depuis le caoutchouc a été domestiqué et une partie de sa culture transféré en Asie du sud-est qui produit aujourd’hui 90% de la production mondiale.

Le caoutchouc a servi pour des usages divers et variés. D’un coût réduit cette matière a été très utilisée dans l'industrie automobile notamment dans la fabrication des pneus. Vinrent ensuite les chaussures, les ceintures, les tuyaux ou encore les câbles et les matelas.

Les Procédés de fabrication des mousses en latex


Le Procédé de fabrication du latex standard

Le latex standard est fabriqué à partir d’un mélange de latex naturel et de latex synthétique. Ce dernier forme une mousse obtenue mécaniquement à l’aide de savon et d’air. Il comprend des additifs comme des agents de vulcanisation, du solidifiant et des antioxydants. Plus air il y a, plus moelleux est le latex synthétique.

Cette mousse est transportée dans des tuyaux pour être versée dans des moules. Des couvercles sont ensuite déposés sur ces moules. Grâce aux agents de solidification cette mousse se solidifie. Les moules sont ensuite introduits dans un four à vapeur d’une température de 110°C. Cette chaleur permet une vulcanisation du produit. Une fois sortis du four, les blocs de latex sont prêts. Ils sont en général lavés et séchés. Certaines compagnies néanmoins ne se préoccupent pas de laver les blocs de latex destinés aux matelas.

Le Procédé de fabrication du latex Talalay

Le mélange est similaire au procédé standard ci-dessus. Il est également préparé et versé dans des moules qui eux ne sont pas remplis. Ils sont remplis en fonction de la densité de la mousse. Ce sont des moules spéciaux en aluminium où est installé un grand nombre de pics. Chaque moule et chaque couvercle contient environ 20 000 pics. Ceux-ci ont plusieurs fonctions. La première est de conduire la chaleur vers le centre du moule. En effet la mousse de caoutchouc est un très mauvais conducteur. La seconde est, en produisant des perforations, de favoriser le futur séchage.

Les moules sont pourvus de canaux internes dans lesquels est versé un liquide à base de glycol et d’eau qui permet à la chaleur de se répandre. Les moules sont ensuite fermés et mis sous vide. C’est cette mise sous vide qui permet l'expansion de la mousse qui remplit alors le moule dans son intégralité. 

Un joint interne permet à 1'air de s’échapper du moule. Le moule est ensuite exposé à une température avoisinant les -30°C ce qui congèle la mousse. On introduit alors du gaz de dioxyde de carbone ce qui a pour effet de solidifier la mousse. Une fois cette solidification achevée, le moule est durant quelques minutes progressivement chauffé jusqu’à 110°C. C’est à cette étape de vulcanisation que le caoutchouc obtient son élasticité. Une fois extraits des moules les blocs de mousse sont lavés et séchés. Ensuite, ils peuvent être utilisés dans les matelas.

Les différences entre les latex


Les Différences entre le latex standard et le latex Talalay

C’est en 1929 que la compagnie Dunlopillo présenta la mousse de latex. Le procédé original est le procédé standard décrit plus haut et toujours utilisé par la plupart des fabricants. Dans les années 1950 on a introduit des modifications à ce protocole, c'est le procédé Talalay – qui tire son nom de ses concepteurs – également décrit précédemment.

Peu de fabricants utilisent ce procédé en raison du coût plus important des moules spécifiques utilisés. En effet le coût est multiplié par dix dans le cas du procédé Talalay. Toutefois ce procédé aboutit à une mousse latex de qualité supérieure, très appréciée pour les matelas.

Cette mousse présente une structure plus uniforme qui donne une élasticité et une durabilité supérieure. De plus cette mousse présente comme caractéristiques d’avoir des cellules interconnectées, nées de l’étape de la congélation. Ces cellules interconnectées de la mousse Talalay permettent une importante ventilation. Le résultat obtenu est une mousse qui respire mieux. Chaleur et sudation sont donc évacuées avec plus de facilités. En effet dans la mousse du procédé standard les cellules sont isolés les unes par rapport aux autres puisqu’il n’y a pas d’étape de congélation. La chaleur et la transpiration ne sont donc pas évacuées avec autant d’efficacité.

Les Distinctions entre le latex naturel et le latex synthétique

Le latex produit par la plupart des fabricants du Moyen Orient et d’Afrique découle du procédé de fabrication standard. Ce latex est donc naturel. Il est aussi plus économique, le latex synthétique coûtant plus cher en terme de production. Si le latex synthétique conçu à partir d'huile possède la même structure moléculaire de base que le latex naturel, il ne contient pas les protéines développant des allergies chez certaines personnes.

Le latex synthétique est également plus léger que le latex naturel d’environ 20%. Sa couleur est plus claire que le latex naturel et son odeur moins forte. De plus il existe des variations de qualité entre les latex dues aux conditions climatiques, aux propriétés des sols… Les saisons de récolte influent également sur la quantité de protéines et la concentration en eau.

Toutes ces variations jouent sur le procédé de moussage. Toutefois l’apport de latex synthétique permet d’aplanir ces variations et d’obtenir des mousses plus uniformes en termes de qualité. Dans le cas du latex c’est le procédé de fabrication qui est gage de qualité et non la proportion plus importante de latex naturel. Le prix du matelas variera selon le type de latex utilisé.

Les Allergies au latex


Ce sont les protéines libres du latex qui sont responsables des allergies chez certaines personnes. Ces protéines disparaissent normalement au lavage, mais tous les fabricants de latex ne passent pas forcément par cette étape. Le fabricant de matelas Dunlopillo par exemple lave toute sa production afin de réduire la proportion de protéines libres.

Ainsi en procédant à des tests sur des échantillons, on a découvert sur ceux non lavés 773 unités de protéines par gramme alors que les échantillons de produits lavés n’en contenaient eux que 11.8 unités de protéines par gramme. De plus la transpiration et la chaleur corporelle favorisent le transport des protéines libres du latex vers les pores de la peau. Le latex produit avec le procédé Talalay, lui, de toute façon lavé.

Les Futons


Historique des futons


Le futon, matelas composé de coton, est considéré par beaucoup comme l’exemple même de la literie japonaise traditionnelle. Toutefois ce type de matelas trouve son origine en Inde, s’est développé en Chine avant d’être importé au Japon où il est définitivement adopté. Il a également beaucoup de succès en Occident bien que les futons qui y sont commercialisés ne présentent pas tout à fait les mêmes caractéristiques que le futon japonais.

Les futons que l’on trouve au Japon sont plats et généralement d’une épaisseur variant entre 5 et 10 cm. C’est donc un matelas compact et très ferme La plupart sont recouverts de coton et certains, parfois, de matières synthétiques. Ils sont en général proposés à la vente avec un matelas, une couette, et un oreiller. Les oreillers sont habituellement rembourrés de haricots ou de perles en plastique. Les futons sont installés sur le sol recouverts de tatamis fabriqués en paille de riz. Durant la journée ils sont relevés, pliés et placés dans des placards à portes coulissantes. Les tatamis respirent alors. Cela permet une meilleure aération pour l’environnement humide qu’on peut trouver au Japon. De plus cela facilite la gestion des petits espaces.

Le Futon en Occident : comment le choisir ?


Les futons que l’on peut se procurer en Occident diffèrent des futons japonais. La version européenne est ainsi composée de coton, comme son homologue japonais, mais auquel on ajoute d’autres matières comme de la mousse, de l’ouate, du latex ou encore du coco. Également plus épais et plus grands, ils ont l’aspect d’un matelas traditionnel dans la taille. Souvent placés sur une armature configurable en lit ou en divan ils peuvent être meilleur marché que des lits traditionnels. Ainsi les prix varient-ils en général entre 70 et 500€.

Le futon peut être disposé à même le sol, sur un tatami ou sur un sommier à lattes. L’épaisseur des futons diffèrent. En général ils proposent un couchage ferme, mais certains ont un couchage plus doux. Plus il est ferme plus votre dos sera maintenu. Il est préférable de choisir son futon dans une boutique spécialisée, leur gamme n’en sera que plus large et les conseils des vendeurs plus avisés.

Les Matelas à eau, à air et gonflables


Le Matelas à eau


Les matelas à eau présente le même visage qu’un matelas traditionnel. Il est compatible avec des sommiers à lattes. Un matelas à eau se compose d’une housse, d’une poche d’eau généralement en vinyle très résistante et de couches de fibres. Moins cette couche est épaisse plus on ressentira les effets de l’eau.

L’intérêt d’un matelas réside notamment dans sa capacité à permettre au dormeur de se relaxer. Cette sensation relaxante est propre à cette technologie surtout si on compare ce type de matelas à ceux réalisés en mousse ou en latex. Pour les personnes en surcharge pondéral il est idéal parce qu’il procure une sensation de légèreté. D’ailleurs, dans une perspective plus médicale, il est souvent préconisé pour les risques d’escarre et les problèmes au niveau du dos ou des cervicales.

Un matelas à eau est ferme et confortable, contrairement aux idées reçues. L’eau accompagne les mouvements du corps et supprime ainsi tous les points de pression. Le sommeil y gagne en qualité puisque le dormeur s’agite moins. En effet, sans points de pression, celui-ci n’éprouve pas forcement le besoin de se retourner encore et encore.

Pour ce qui est du confort, plusieurs épaisseurs de fibres dans le matelas permettent à l'eau de se stabiliser. On s’épargne alors le côté « flottement ». Ce sont ces couches qui donnent une certaine fermeté au matelas à eau. Un thermostat est installé sur le matelas à eau et permet également de chauffer le matelas. On peut ainsi déterminer la température du matelas. De plus les matelas pour deux personnes sont fabriqués à partir de deux poches séparées. Ainsi les deux dormeurs ne se gênent pas l’un l’autre.

L’un des avantages du matelas à eau réside également dans son côté « hygiénique ». En effet, celui-ci est composé d'une poche de vinyle où l'eau est stockée. Cette poche, lisse et sans aspérités, est en raison même de sa structure, antibactérienne et anti-acarienne. D’où son intérêt en cas d’allergies.

Enfin l’eau ne doit pas nécessairement être changée. Pour l’entretien d’un tel matelas il vous faudra verser une fois par an un produit spécifique dans l’eau. Le matelas à eau est donc un produit intéressant néanmoins son coût est assez élevé. Les premiers prix débutent en général aux alentours de 2000 € et peuvent monter jusqu’à 5000 €.

Le Matelas à air


D’une certaine façon le matelas à air est perçu comme le successeur du matelas a eau pour le milieu médical. Il présente plusieurs avantages. Il n’y à aucun risque d’inondation en cas de rupture de l’enveloppe et il est plus stable au niveau bactérien. En effet malgré l’utilisation d’un produit spécifique l'eau stagnante dans les matelas a eau peut se révéler être un bouillon de culture. Ce qui peut poser de sérieux problèmes surtout en milieu hospitalier.

Le matelas à air présente également une plus grande stabilité au niveau de la chaleur. Ainsi la température de l’eau des matelas à eau se refroidit très vite lorsque le dormeur n'est plus dessus. Et dans la plupart des cas il se réchauffe lentement. Pour des personnes sensibles aux variations de température, cela peut représenter un sérieux inconvénient.

Toutefois le matelas à air présente aussi quelques petits défauts. Ainsi peut-il se révéler bruyant car le compresseur est une machine. Il fait donc un bruit assez proche du « ronronnement » ! Avant tout achat, évaluez bien le poids et la morphologie du dormeur. En effet, les matelas se présentent selon des profils type. Dans le cas contraire leur efficacité est moindre.

L'efficacité est plus moins la même entre les matelas à eau ou ceux à air. Cela dépend ensuite de vos desiderata. Il est à noter que la sécurité sociale ne rembourse plus les matelas à eau. Ce qu’elle continue à faire pour les matelas à air mais dans des conditions très précises. Ainsi les matelas à air sont souvent prescrits pour le traitement d’escarres multiples. En effet dans le matelas à air on trouve une alternance des points d’appuis d’une cellule sur deux. Et cela a lieu en général toutes les 7 minutes et se répartit sur 15 cellules. Les tissus sont compressés de moins 50% par rapport à un matelas classique, ce qui peut parfois s’avérer nécessaire.

Les Matelas gonflables


Le matelas gonflable autrement appelé matelas pneumatique est une enveloppe gonflée d’air. Dans le passé ces matelas étaient seulement épais de quelques centimètres. Ils étaient conçus à partir de boudins accolés ce qui les rendaient peu confortables. De plus leur matière collait à la peau. Les matelas gonflables d’aujourd’hui peuvent être aussi épais que des matelas traditionnels. Ils sont également couverts d'une couche de velours pour limiter les désagréments du contact de la peau avec le plastique.

De plus il existe maintenant des matelas gonflables électriques gonflés en quelques minutes à peine. Le dégonflement peut également être très rapide ce qui permet de les ranger au plus vite. Ce type de matelas est utilisé en camping mais aussi en lit d’appoint au vu de son faible encombrement. Son matériau permettant une bonne flottabilité, il sert aux baigneurs en piscine ou en mer.

Ce type de matelas doit toutefois être choisi avec de grandes précautions. Veillez à ce que le produit remplisse toutes les garanties de qualité et les normes de sécurité en vigueur. En effet, des cas d’explosions ont plusieurs fois été dénoncés suite à la présence d’émanations inflammables dans certains matelas.

Matelas - Literie, sommier et entretien


La literie


L’importance de la literie


La literie est formée du matelas et du sommier. Il n’est donc pas possible de parler du matelas, sans parler du sommier. Nous passons environ un tiers de notre vie à dormir, soit 25 ans, pour une durée de vie occidentale moyenne. Il est donc important de se pencher sur l’achat d’une bonne literie. Et il est intéressant de noter qu’en moyenne une literie doit durer une dizaine d’années.

Les matelas et sommiers sont donc très sollicités pendant ce laps de temps. Cette usure mécanique s’accompagne également du vieillissement des composants. Dans le cas d’un produit de bonne qualité les dégradations de performance sont d’environ 25% sur dix ans et de beaucoup plus pour une literie de moindre qualité.

La qualité d’une literie influe sur les propriétés du sommeil et plus généralement du repos mais également sur les problèmes de dos et de colonne vertébrale. Une bonne literie doit maintenir parfaitement la colonne vertébrale tout en admettant les courbes du corps. Cela favorise la détente.

L’achat d’une literie doit donc se réfléchir car elle représente un investissement santé à long terme. Une literie doit pouvoir soulager ou même prévenir d’éventuels problèmes de dos et non les provoquer. Une étude approfondie de vos besoins est donc nécessaire au regard de ce qui vous est proposé sur le marché.

Quand doit-on changer sa literie ?


Afin de poser votre diagnostic il vous faudra vous poser quelques questions. Tout d’abord si votre literie se révèle avoir plus de dix ans, il faudra impérativement en changer. Comme nous l’avons précédemment dit même un produit de bonne qualité se détériore au cours d’une si longue période. Il ne sera donc plus aussi performant.

Si vous vivez une des situations suivantes, vous devrez également envisager de changer de matelas et de sommier : vous avez l’impression de vous enfoncer lorsque vous vous allongez sur votre lit ou vous avez constaté la présence de creux, de bosses ou bien même de bords affaissés sur votre matelas ; vous vous réveillez avec des courbatures ou un mal de dos. La présence de tous ces éléments vous indique la détérioration de votre literie. Normalement une literie prévient l’apparition de tels maux et doit favoriser leur disparition, non les provoquer !
Pour aller plus avant dans votre investigation sur l’usure de votre matelas, appuyez vos mains fermement dessus. Si celles-ci s’enfoncent il est à peu près sur que votre matelas ne maintient plus la colonne vertébrale horizontale. Lorsque vous vous allongez sur le lit et que vous vous retrouvez au fond d’une cuvette, le matelas n’offre plus aucun soutien. Si vous vous asseyez sur le bord du lit et que vous vous relevez prestement le matelas doit reprendre sa forme sans garder l’empreinte du corps.

Si votre matelas et votre sommier ont le même âge vous pouvez envisager de compléter l’achat d’un nouveau matelas par l’achat d’un nouveau sommier complémentaire. En effet, Le sommier amortit environ un tiers du poids du corps et participe au confort de votre literie. Un matelas et un sommier sont des entités complémentaires. Sa présence rallonge également la durée de vie d’un matelas. Certes changer matelas et sommier en même temps n’est pas une obligation mais les spécialistes de la literie s’accordent à dire que cela est préférable.

Un matelas neuf installé sur un sommier déjà usé se dégradera plus vite que s’il est installé sur un sommier également neuf. De plus il est recommandé de compléter votre matelas par un sommier adapté, et idéalement issu de la même gamme. En effet, les fabricants créent des matelas et des sommiers complémentaires. Leurs atouts respectifs n’en seront que mieux mis en valeur.

Le choix de la literie


Pour la dimension, voyez les choses en grand ! Ou plutôt large ! Un dormeur bouge environ 40 fois par nuit. Si vous dormez à deux cela peut compliquer vos nuits. Selon votre gabarit envisagez de prendre une largeur de 140 voire de 160 cm, vous y serez sans doute plus à l’aise. Quant à la longueur du matelas il vous faut ajouter 15 cm à votre taille afin de trouver celui qui vous sied le mieux.

Un autre critère à prendre en compte si vous dormez à deux est l’indépendance de couchage. Bien sûr facilitée par de grandes largeurs de matelas, cette indépendance de couchage est un critère de confort non négligeable. Si l’un des deux dormeurs a tendance à beaucoup bouger, il vaut mieux envisager de se procurer une literie composée de deux parties, soit deux matelas de 80 cm chacun.

Face à l’étendue de l’offre en affaire de matelas il vous faudra faire un choix parmi les différentes technologies proposées comme la mousse, le latex, le ressort, le futon, le matelas à air… Leurs caractéristiques et leurs conforts diffèrent grandement. Analysez bien vos besoins personnels qui vous orienteront vers telle ou telle technologie. Ainsi pour une indépendance de couchage optimale et un grand confort anatomique, le matelas à ressorts ensachés offre des performances non négligeables. Néanmoins, et n’en soyez pas surpris, si vous passez d’une technologie à une autre, vous aurez besoin d’un peu de temps pour vous accommodez à la nouveauté et en apprécier tout le confort.

Avec le renouvellement de votre literie reconsidérez également vos oreillers. Celui-ci est idéal pour votre confort. Lorsque le corps est allongé la tête et le cou doivent se trouver dans la même position que lorsque nous sommes debout. Ils doivent donc être dans le même alignement sinon les risques de torticolis sont plus importants. Avec un bon oreiller les vertèbres cervicales sont bien soutenues, le poids de la tête harmonieusement réparti ce qui autorise la décontraction des muscles et du rachis tout en favorisant la circulation sanguine.

Le Sommier


Les Avantages d’un bon sommier


Le sommier est la partie qui accueille le matelas. Si l’on veut une bonne literie il faut combiner un bon matelas et un bon sommier. Si vous négligez l’un ou l’autre de ces éléments, vous réduisez nécessairement le confort de votre literie. On peut le considérer comme un amortisseur.

En effet il absorbe un tiers des efforts supportés par le matelas. Il participe ainsi à optimiser le confort de la couche. Mais il est également un facteur important dans la prolongation de la durée de vie de la literie dans son ensemble. Notre corps perd chaque nuit environ un demi-litre d’eau. Et c’est le sommier qui favorise une bonne aération de l’ensemble. Il garantit la ventilation et par extension l’hygiène de la literie.

Les Différents types de sommier


Le sommier est en général conçu en cuvette pour bien stabiliser le matelas. Monté sur pieds, sa hauteur varie. Les futons sont par exemple sur des sommiers très bas. Un sommier se doit d’être solide et résistant pour accompagner votre matelas tout au long de sa vie, soit une dizaine d’années.

Globalement on peut dénombrer deux types de sommiers. Les premiers sont nommés sommiers à lattes. Ce sont les plus répandus, notamment grâce à leur réputation de grande longévité. Les sommiers à lattes ont tendance à renforcer la fermeté de la literie. Pensez à légèrement diminuer la qualité de soutien du matelas afin de parvenir à la combinaison parfaite.

Pour la deuxième catégorie de sommiers vous observerez l’effet inverse. Un sommier à ressorts qui se combine, de toute façon, avec un matelas du même type permet d’en accroître la qualité tout en amoindrissant sa fermeté. Cette combinaison entre un matelas et un sommier à ressorts est particulièrement agréable. Mais elle est aussi considérée comme du haut de gamme et coûte assez chère.

Un autre type de sommier est le sommier articulé également appelé sommier de relaxation. Manuels ou à commande électrique, ils permettent d’articuler jusqu’à cinq zones du lit. Les modèles de base eux peuvent relever la tête ou les pieds du lit. C’est un sommier très confortable. Leur prix est toutefois assez élevé et varient selon leurs caractéristiques techniques.

Quel sommier choisir ?


Comme nous l’avons précédemment dit l’achat d’un nouveau matelas doit également s’accompagner de l’achat d’un nouveau sommier. Votre matelas sera ainsi mieux entretenu. Il est préférable d’assembler sommier et matelas en les choisissant dans la même marque. Les fabricants concevant leur gamme de manière à optimiser la literie proposée.

Si vous possédez un matelas à ressorts l’idéal sera de choisir un sommier également conçu selon cette technique. Si vous avez des tendances aux allergies ou aux rhumatismes portez plutôt votre choix vers un sommier à lattes. L’aération du matelas est optimale avec ce type de sommier et importante si vous avez l’une ou l’autre de ces tendances.

Votre choix peut également se porter sur le sommier tapissier. Celui-ci peut-être fait avec des lattes ou des ressorts. Seulement il est recouvert d’un tissu qui a pour fonction de moins abîmer le matelas. Par conséquent l’aération est moindre par rapport au sommier à lattes traditionnel. Il en existe de trois sortes. Il y a le classique qui peut être monté sur pied, l’extra-plat qui s’insère dans un cadre de lit et celui en cuvette où le matelas ne peut glisser. Leurs avantages sont de proposer une literie esthétique et de ne pas renoncer à son cadre de lit si on en possède déjà un.

Enfin ce qui se fait de mieux en matière de confort est le sommier à lattes relevables, manuels ou électriques. Ils sont particulièrement recommandés pour les personnes souffrant beaucoup du dos ou ayant des problèmes circulatoires, articulaires ou musculaires. Mais aussi pour tous ceux qui restent longtemps au lit en dehors des temps de sommeil pour lire, prendre leur petit déjeuner, regarder la télévision… Ils se révèlent de plus très utiles pour le lever des personnes à mobilité réduite.

L’Entretien de la literie


Gestes quotidiens


Quelques gestes simples vous permettent d’entretenir votre literie. Ainsi elle vieillira tout en conservant ses qualités le plus longtemps possible. En effet chaque nuit une literie est très sollicitée. Elle doit par dormeur supporter une moyenne de 40 mouvements et évacuer 40 cl d’eau.

Nous conseillons de prime abord d’investir dans une alèse au moment où vous achetez une nouvelle literie. Celle-ci protègera votre matelas de l’humidité et des tâches. Il suffit de nettoyer régulièrement l’alèse tout comme votre linge de lit. Pour cela choisissez une alèse lavable en machine. Si néanmoins une tâche survient, nettoyez simplement avec un linge humide et du savon.

Tous les jours au réveil, pensez à bien aérer votre chambre pendant une quinzaine de minutes. Ce geste simple permet à la literie d’évacuer l’humidité de manière plus efficace et ainsi le matelas peut-il mieux respirer. Veillez également à aspirer votre matelas régulièrement, environ une fois par mois, afin de le dépoussiérer.

Retourner le matelas


Pendant la période qui va suivre l’achat de votre literie il est possible que le garnissage du matelas ait besoin de s’équilibrer. Pour cela au cours du premier mois retournez votre matelas une ou deux fois pour que les matériaux qui le constituent se répartissent de manière homogène. Cette stabilisation va lui permettre d’épouser à la perfection la forme du corps du dormeur.

Ensuite à chaque nouvelle saison retournez-le. Pour l’hiver et l’été changez de face, et pour l’automne et le printemps, inversez les extrémités de la tête et des pieds. Rappelez-vous également pour le bien de votre literie qu’il ne faut ni plier un matelas, ni marcher ou sauter dessus.
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